Blog François-Régis LEMONNIER

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Production  " SIENA PROD " (2018) :
     
     

Par Christie Alonzo (2017) :

On voyage pour changer, non de lieu, mais d’idées. Ce proverbe correspond tout à fait au passionné de grands espaces qu’est François-Régis Lemonnier.

De ses voyages en Asie et en Islande, l’artiste peintre rapporte de nouvelles manières d’appréhender son travail telles que travailler sur la verticale ou se concentrer sur les thèmes de la solitude et de l’humilité de l’Homme. Utilisant dans ses travaux la matière brute l’artiste invente pour l’homme un espace fait de points, de lignes pures et de formes géométriques, dans lequel il va devoir trouver sa place.

Zen, inspirant la quiétude, les peintures de François-Régis Lemonnier prennent de la hauteur et constituent des fenêtres ouvertes sur le monde mais aussi des voyages à l’intérieur de nous-mêmes, au plus profond de notre être intérieur, là où le corps et la forme disparaissent pour laisser place à l’évanescence de l’esprit.



Par Elias Toumi 
(2015) :
   
L'oeuvre de François-Régis Lemonnier explore l’homme et son environnement. Dans ses tableaux, de touts petits personnages flottent dans de grands espaces, se déplacent et se rencontrent, faisant l’expérience de leur propre condition, la solitude, la joie, la pauvreté, la solidarité, l’oubli. Leur toute petite taille met en avant leur grande humilité : l’homme et sa destinée, singulière, heureuse ou dramatique, dans un monde en constant changement.


Utilisant dans ses travaux la matière brute, le sable, la terre de sienne, la feuille de zinc oxydé, d’or, ou de plomb, mais aussi les aplats de peinture à l’huile et acrylique, l’artiste invente pour l’homme un espace fait de points, de lignes pures et de formes géométriques, dans lequel il va devoir trouver sa place.

Sa pratique est avant tout un regard sur l’humain, chaque petite silhouette pouvant représenter dans l’imaginaire du peintre un symbole, culturel, géographique, mythologique, historique. Qu’il place l’homme dans l’univers marin de ses origines malouines, dans un paysage montagneux ou urbain, la réflexion du peintre tend vers l’universalité de la place de l’homme dans son environnement.

Loin de la représentation et du réalisme, les peintures de François-Régis Lemonnier prennent de la hauteur et constituent des fenêtres ouvertes sur le monde, un monde immense, avalant un homme de plus en plus petit, presque invisible. Ces voyages au centre de l’univers sont également des voyages à l’intérieur de nous-mêmes, au plus profond de notre être intérieur, là où le corps et la forme disparaissent pour laisser place à l’évanescence de l’esprit.




Par Lydie N'Gyessan (2010) :
     "A travers les fenêtres de François-Régis LEMONNIER "


 Les toiles que François-Régis LEMONNIER offre à nos yeux sont autant de fenêtres ouvertes sur la diversité de l’aventure humaine, un voyage généreux au cœur de la multitude de poussières d’étoiles, la beauté de leur autour, la beauté de leurs contours.

Les fenêtres de François-Régis expriment avant tout un mystère: celui de ces peuples dispersés aux quatre coins de la planète, le paradoxe d’un même et unique devenir, celui de l’unicité de l’immensité humaine.

 L’homme occidental qu’il est, a su percevoir l’essence, le substrat premier, propre à chacune de ces cultures,  pour les restituer à nos yeux, les rendre si familiers et si proches de nous, que nous nous y projetons comme s’il s’agissait d’un miroir.

Les fenêtres qu’il ouvre devant nous, ne sont rien d’autre qu’un  voyage au centre de l’univers, voyage au centre de la terre, voyage au cœur de nous même, de nos méandres et profondeurs abyssales. François-Régis donne à notre conscience l’opportunité  de visiter ces lumières et ces gouffres qui habitent notre part d’humanité, notre part d’universalité. Il nous donne de découvrir, ou plutôt de regarder cet autre qui n’est rien de plus que nous même. Cet homme unique et divers à la fois, et pour citer JP SARTRE « Un homme fait de tout les autres hommes, et qui les vaut tous et que vaut n’importe qui.».

A ce stade, le peintre s’efface généreusement de la toile, ombre diaphane, il laisse une place proéminente  à notre psyché, à cette exacte représentation que nous pouvons figurer de nous même.  Nous nous retrouvons ainsi en prise avec cette propre et vertigineuse liberté, celle  de nous approprier le sens de notre humanité, de nous l’approprier pour mieux la contempler.

Les fenêtres de François-Régis sont celles de notre unicité face à l’immensité de ce qui nous entoure, une simple figuration de nos individualités perdues dans ce Tout que sont nos Dedans et Dehors. La générosité cristalline  de François-Régis réside aussi et surtout dans la projection de l’Espoir qui préside à nos destinées, celui-là même qui transcende nos réalités, nos doutes.
Pour résumer, les fenêtres de François-Régis ne sont rien d’autre que des sourires sur nos vies, beauté chaleureuse, don ultime, égarés dans un plus Grand Tout  aux contours indéfinis.  

 

Discussion (2011) :

Face à une œuvre d’art, on se pose généralement la question « Qu’a voulu dire, transmettre l’artiste ? ». La réponse est davantage à chercher du côté de l’émotionnel, le contenu étant difficilement transposable en mots.

Lors de la création, l’impulsion qui précède la réalisation de l’œuvre est purement émotionnelle ; elle n’est aucunement sujette à toute rationalisation, à toute démarche critique. Peindre précède toujours la réflexion. En définitive, le peintre n’obéit à aucune obligation ni même volonté de communication (du moins en premier lieu).

Pour autant, on comprend que l’oeuvre met en scène un message,  une volonté de partage d’émotions. Un partage qui s’effectue pour chacun, dans un univers unique et individuel, dans ce que le spectateur peut ressentir face à ce qui constitue en premier lieu un « vide interprétatif ».

S’attarder sur une œuvre de François-Régis LEMONNIER, c’est à coup sûr se confronter à soi-même, tout en étant lié aux multiples univers humains (et ce, même si la culture et l’éducation diffèrent…) car l’émotion, elle, est universelle.

« Les intentions d’un artiste comme les explications du spectateur sont toujours de fausses clefs. Elles n’abordent qu’un côté de l’œuvre, elles n’entament pas l’énigme qu’elle est. »